top of page

Notre Histoire

Les Origines.

 

L’Institut de Droit des Affaires Internationales (IDAI) est fondé en 1988 par accord entre l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Université du Caire, avec le soutien des Etats égyptien et français. L’objectif des deux gouvernements est alors de faire revivre les liens historiques unissant les traditions juridiques égyptienne et française.

 

L’IDAI devient vite le lieu de formation des meilleurs juristes égyptiens. Il est aussi l’héritier d’une longue tradition d’enseignement du droit français en Egypte, perpétué depuis l’Ecole Khédiviale de droit jusqu'à nos jours.

 

 

 

L’École Khédiviale de Droit (1868 - 1925).

 

L'Ecole Khédivale de droit est créée au Caire en 1868 par le célèbre Khédive Ismaël Pacha. Elle vise à former les élites égyptiennes dans les professions juridiques, judiciaires et administratives. L'École joue à cette époque un rôle important dans l'évolution sociale et politique de l'Égypte : elle constitue en effet un enjeu fondamental dans la lutte d'influence que se livrent la France et le Royaume-Uni en Egypte. C'est un des bastion de l'influence française au sein d'une Egypte sous protectorat anglais depuis les accords d’Entente Cordiale d'Avril 1904.

 

Des professeurs français parmi les plus renommés de leur époque se succèdent à la tête de l'Ecole : Victor Vidal Pacha (de 1886 à 1891), Charles Testoud (de 1891 à 1906), Édouard Lambert (de 1906 à 1907), etc... Ce dernier participera d'ailleurs, avec Abdel Razzak El Sanhouri, à la rédaction du Code civil égyptien de 1948, toujours en vigueur aujourd’hui.

 

En 1890, la mort du directeur de l'École entraine une crise de succession qu'attise le conflit d'influence entre la France et le Royaume Uni en Egypte : Londres souhaite placer un universitaire britannique à la tête de l'Ecole ; Paris réplique par la création d’une nouvelle école entièrement française, l’École Française de Droit du Caire.

 

En 1925, l’École Khédiviale de droit disparaît, remplacée par la Faculté de Droit de l’Université Fouad 1er, université moderne fondée sur le modèle universitaire européen.

 

 

 

L’École Française de Droit du Caire (1891 – 1956).

 

Depuis 1891, suite à la perte de la direction de l’École Khédiviale, l’École Française de Droit du Caire devient l’outil par lequel la France exerce son rayonnement culturel et juridique, et qui lui permet de limiter la mainmise anglaise sur le pays. L’École Française va perpétuer l’enseignement du droit français jusqu’en 1956, trois ans après le coup d’État militaire mené par Gamal Abdel Nasser, renversant le roi Farouk.

 

Suite au coup d'Etat de 1952,  les régimes de Nasser et de Sadat, hostiles aux puissances européennes, font reculer l'influence juridique et culturelle de la France en Egypte. Ce n'est que 36 ans plus tard que sera créé l'Institut de Droit des Affaires Internationales, perpétuant ainsi l'héritage de l'Ecole française de droit du Caire et de l'Ecole Khédivale de Droit.

 

 

L’Institut de Droit des Affaires Internationales aujourd’hui.

 

En 2015, l’Institut de Droit des Affaires Internationales a fêté ses 25 ans d’existence. En plus d’être parvenu à maintenir son rôle initial de formation des élites parmi les juristes égyptiens, l’IDAI s'est peu à peu ouvert sur le monde, et accueille désormais des étudiants venant de tous horizons. De ce fait, l’Institut contribue aujourd’hui largement au rayonnement de la tradition juridique française dans le monde. C'est à ce rayonnement que le Master 2 DIEA contribue largement depuis sa création en 2004.

bottom of page